vendredi 23 octobre 2009

Ma vie avant l'université

Il y a cinq ans, j'étais encore sur les bancs de l'école secondaire. Vous vous doutez donc qu'il y a dix ou quinze ans, j'étais plutôt jeune et qu'il m'est à peu près impossible de me rappeler de ce que je faisais à cette époque. Concentrons-nous donc sur mon passé d'il y a cinq ans!

À cette époque, j'avais une vie sociale beaucoup plus active qu'aujourd'hui, car je n'étais pas sept jours sur sept dans mes études et que mes amis habitaient beaucoup plus près de chez moi. J'organisais souvent des soirées avec mes amis et c'était vraiment apprécié de passer du temps avec des personnes en qui j'avais une très grande confiance et qui aimaient la vie autant que moi. Souvent, nous regardions des films durant toute la nuit et nous mangeions de la pizza aux petites heures du matin. Par contre, je ne pensais pas seulement à m'amuser, je faisais aussi de l'aide aux devoirs pour des enfants du primaire et cela me réjouissait de voir que je pouvais aider les jeunes.

À l'époque, je travaillais aussi dans un restaurant et j'adorais cela. Aujourd'hui, je ne serais même plus capable d'y travailler une seule soirée. La raison de ce changement est que je travaille désormais dans un magasin de plein air et que j'aime beaucoup plus la relation avec les clients lorsque nous pouvons les informer que lorsque nous devons leur servir à manger. Lorsque je travaillais au restaurant, je me sentais très utile et j'apprenais beaucoup en ce qui concerne la cuisine. Par contre, j'ai très vite oublié ce que j'ai appris et c'est pour cela que je ne fais pas à manger très souvent...

Ce qui me marque le plus lorsque je repense à mon passé, c'est que j'ai dû faire un choix difficile en ce qui a trait au choix de mon CÉGEP. Je sais que vous ne connaissez pas les CÉGEPS, mais c'est un petit peu comme une douzième et treizième année, mais les cours ne sont pas les mêmes du tout. Je ne savais pas si je voulais exploirer d'autres disciplines ou simplement me concentrer sur la langue et les arts. J'ai donc opté pour les sciences humaines et cela m'a permis de découvrir la pychologie et la sociologie.

Comme tout le monde, j'ai aussi connu l'amour. C'était bien, mais cette relation n'a pas duré. Par contre, je suis contente d'avoir connu autre chose par la suite, puisque moins d'un an plus tard, j'ai rencontré mon copain actuel par le biais de mon ancien petit copain... La vie fait parfois bien les choses!!!

Voilà! C'était ma vie lorsque j'avais 17 ans et que j'étais jeune et insouciante!

Bien à vous,
Evelyne

dimanche 18 octobre 2009

La société québécoise

Bonjour à vous Rosa et Élena,

En premier lieu, je dois avouer que l'exercice de réflexion sur la société québécoise est très difficile, car je ne me suis jamais vraiment posé la question. J'ai l'impression qu'il y a trop d'éléments contradictoires dans notre société qu'il m'est difficile de la décrire.

Je vous explique.
Je crois que les québécois sont très accueillants, mais règle générale, plus avec les membres de leur famille éloignée ou avec des amis qu'avec les immigrants des pays de l'orient. Ce n'est pas tout le monde qui soit habitué à un contexte social multiculturel et cela engendre beaucoup de problèmes dans la société et beaucoup d'ethnocentrisme (être fermé vis-à-vis des immigrants).
Bref, nous sommes accueillants avec les gens dont nous connaissons les traditions et les habitudes et de vie et ceux qui sont près de nous.

La société québécoise est aussi très vivante. Les québécois organisent sans cesse des festivals comme le festival de la patate, le festival country, le festival du maïs, etc. Ceux-ci ont lieu surtout dans les villes plus éloignées de Montréal et regroupent davantage les petites familles. Il y a aussi les gros festivals. Par exemple, il y a le festival de Jazz. On y retrouve tous les plus grands noms du Jazz qui jouent de la musique sur des scènes extérieures. Le festival des montgolfières, lui, est magnifique. Plusieurs montgolfières s'envolent en même temps! Finalement, les francofolies servent à fêter les artistes québécois et quelques-uns qui sont français. Voici les principaux festivals, mais les québécois fêtent à longueur d'année! Il y a toujours une bonne raison pour se rencontrer dans un pub pour boire de la bière.

Ce qui représente le mieux la société québécoise est à mon avis l'humour. Il y a plusieurs humoristes connus au Québec. Certains ne font que des spectacles, d'autres font de la radio ou des émissions télévisées. Mais ce qu'il faut retenir, c'est que les québécois adorent rire...surtout des autres et c'est la raison pour laquelle je n'aime pas l'humour. Il y en a trop.

J'ajouterais que la société québécoise est matérialiste. Tous les québécois veulent être à la fine pointe de la technologie, à la mode... Nous dépensons des sommes importantes pour que nos maisons soient belles, qu'elles soient bien décorées à l'Halloween et à Noël. Nous dépensons aussi beaucoup d'argent à Noël pour avoir beaucoup de cadeaux à offrir. Avant, l'amour et le fait de se retrouver en famille suffisait.

Finalement, je trouve la société québécoise intéressante parce que tout le monde ne parle pas le même français. Selon les régions, les habitants n'ont pas le même accent et n'utilisent pas les mêmes mots et je trouve cela très charmant. Je crois que cela fait la beauté de notre société.

Bonne journée,
Evelyne

lundi 12 octobre 2009

le français, une langue qu'on ne connaîtra jamais assez!

Le français...
Que dire de cette langue si douce, mais ô compliquée. Le français est pour moi la langue qui me permet de m'exprimer le plus librement. Bien sûr, vous me direz que c'est la seule que je connais, mais je trouve qu'elle est très poétique et qu'elle sonne à mes oreilles comme une douce musique lorsqu'elle est bien utilisée. Si j'avais le pouvoir d'arrêter l'évolution de la langue, je le ferais, car je trouve déplorable que les gens croient parler français lorsqu'ils utilisent six jurons dans une phrase de dix mots pour s'exprimer.

En tant que future enseignante de francais, il est normal que je me soucie de la qualité du français des adolescents, mais il est surtout primordial que je veille à développer une compétence langagière irréprochable, car je serai un modèle pour les adolescents. Avev-vous déjà eu un enseignant qui parlait comme ses élèves?? Moi, jamais. Il est donc normal que je maîtrise la langue et il en va même de mon devoir. Toutefois, je ne considère pas que je parle un français parfait. Notre langue a emprunté plusieurs expressions et termes à l'anglais et depuis environ quinze ans, les jeunes s'expriment avec beaucoup de mots calqués sur l'anglais et je fais malheureusement partie de ces jeunes. Je dis c'est «c'est le FUN» oups! Je dois donc avouer que ma compétence à parler un français parfait n'est pas au point et tout comme vous, il me reste encore à apprendre de cette langue. C'est d'ailleurs l'impression que j'ai du français, il y a toujours quelque chose à apprendre et vis-à-vis des nombreuses règles de la langue, on sent parfois qu'on n'est pas à la hauteur.

Tout au long de mes études, j'ai appris l'anglais...je le comprends très bien, mais je ne le parle pas du tout. La prononciation m'occasionne beaucoup de difficultés, de sorte que lorsque je parle, je ne comprends pas ce que je dis alors je n'imagine même pas les autres...

Je trouve que vous êtes courageuses, car en plus d'apprendre une nouvelle langue, vous quittez tous vos repères et apprenez en même temps que d'autres personnes. Je vous admire. Non seulement vous maîtrisez votre langue maternelle, mais en plus de cela, vous parlez deux autres langues. Je ne fais pas le poids contre vous. Il faut beaucoup de détermination!

Peut-être pourrais-je me fixer pour objectif d'apprendre l'espagnol, puisqu'à ce que l'on dit, cette langue ressemble beaucoup au français. Je le ferais surtout pour parler avec mon cousin et pour aller voir ma famille en Espagne. Je crois que ce serait une bonne source de motivation!


P.-S. Lors de notre rencontre, je vous ai dit que je vous écrirais quatre petites questions, puisque nous n'avons pas eu le temps d'en discuter.

Voici donc:

1. À quels défis d'intégration et d'acculturation (essayer de comprendre et d'intégrer une culture qui ne vous est pas familière) avez-vous fait face au Québec?

ex: la température, le rythme de vie, les habitudes, la nourriture, les valeurs, les traditions...

2. Quelles étaient vos attentes en arrivant au Québec?

3. Les différentes perspectives et valeurs culturelles. (qu'est-ce qui vous paraît différent entre la culture québécoise et votre culture. Comment pouvons-nous expliquer cela? êtes-vous à l'aise avec ces différences?)(Y a-t-il une valeur culturelle québécoise que vous n'aimez pas? Y en a-t-il une que vous aimez et qui ne fait pas déjà partie des vôtres?)

4. Quel a été le rôle de vos enseignants dans votre accueil au québec.

À bientôt

Evelyne